Chasseur immobilier Paris 19ème arrondissement

Contraint par sa densité et son riche patrimoine historique, Paris intra-muros compte peu de quartiers entièrement modernes. Rosa Parks est une exception qui mérite d’être soulignée ! Zone encore un peu vide il y a quelques années, l’ouverture récente d’un complexe UGC Ciné Cité et l’installation progressive de commerces ont contribué à y créer une vie de quartier plus animée. Comme près de la Bibliothèque François Mitterrand dans le 13e, les nouveaux immeubles à l’architecture contemporaine sont nombreux mais leur qualité parfois inégale. En revanche, qui dit construction moderne dit aussi possibilité de disposer d’une belle terrasse ou d’acquérir un joli duplex pour des prix beaucoup plus compétitifs qu’ailleurs… Côté transports, le quartier est desservi par le nouveau Tram T3 qui longe les frontières nord et est de Paris et, grâce au RER E, il ne vous faudra que 3 minutes pour rallier la gare du Nord et 7 minutes pour rejoindre Saint-Lazare. La proximité du périphérique peut également représenter un avantage significatif pour les personnes travaillant hors de Paris. Enfin, contrairement au secteur de la porte d’Aubervilliers, Rosa Parks reste un quartier agréable qui ne connaît pas de problème d’insécurité.

pour des appartements dans les rues autour. La Mouzaïa est un univers en soi. Ce quartier historique des ouvriers des carrières de gypse tire son nom de la rue principale qui le traverse. Délimité par la rue de Bellevue, ses petites venelles et son style architectural tranchent avec celui des tours de la place des Fêtes toute proche. La Mouzaïa se compose en effet de maisons mitoyennes de petites surfaces (en général 60/80m2) avec jardinet, de quelques bâtisses un peu plus cossues autour de la place Rhin-et-Danube et le long de la rue du Général Brunet, et çà et là, de rares petits immeubles avec appartements. Contrairement à la butte Bergeyre, le secteur est très étendu et représente sans doute le plus vaste quartier de maisons individuelles de Paris. La place Rhin-et-Danube avec sa station de métro et ses deux cafés en est le centre névralgique. La piscine Georges Hermant avec son bassin olympique découvert l’été et la proximité du parc de la Butte-du-Chapeau-Rouge, désert et propice aux pique-niques, avec en prime une splendide vue sur le 93, contribuent à attirer des familles à la recherche de dépaysement. Il est toutefois important de noter que le quartier est presque exclusivement résidentiel et ne compte que très peu de commerces. Il est également assez excentré et relié uniquement à la ligne 7 bis du métro. Enfin, l’offre y est limitée et les biens se transmettent souvent par voie de succession.

C’est l’autre secteur bobo du 19ème ! Située entre le haut du parc des Buttes-Chaumont et le petit quartier de Jourdain, cette zone abritait autrefois les sièges des productions Gaumont, Pathé et L’Éclair, aujourd’hui détruits. Dans ce quartier, de grands ensembles des années 1970, comme rue Fessart, cohabitent avec des constructions modernes comme à la Villa Fleurie. Près de jourdain, on trouve davantage d’immeubles de faubourg à l’image de la rue des Solitaires. Cette zone est d’ailleurs très prisée pour son animation, ses boutiques de créateurs de la rue de la Villette et ses commerces de la rue de Belleville qui marque la frontière avec le 20e. Avec ses bouchers, poissonniers, fromagers, cavistes, primeurs, mais aussi ses petits bars, comme La Cagnotte, Le Bariolé ou Le Combat, ou ses restaurants tels que Le Cheval d’Or ou Mensae, ouvert par un ancien finaliste de Top Chef rue Mélingue, son ambiance n’est pas sans rappeler celle d’un village. À l’est, Le Plateau est bordé par la place des Fêtes et ses tours. Moins séduisante, elle est toutefois en pleine rénovation et accueille un marché très vivant 3 fois par semaine. Autre avantage : elle offre toujours des prix bien inférieurs à la moyenne. Enfin, à proximité des Buttes-Chaumont, l’habitat se fait plus résidentiel. En prime, certains appartement offrent de magnifiques vues sur le parc et Paris.

Pour ne rien vous cacher, le quartier de Flandres n’est pas le plus couru du 19ème. Ses cités et ses grands ensembles tels qu’Artois-Flandres, Les Eiders, Les Orgues de Flandres ou la Cité Curial, ont longtemps contribué à la mauvaise image de l’arrondissement. Si l’ouverture du Cent Quatre, pôle culturel du nord de la capitale, donne un nouveau souffle au secteur, le quartier renferme également une petite zone où se mêlent beaux immeubles anciens et édifices modernes d’assez bonne qualité. Sans vis-à-vis, ils bordent la rue d’Aubervilliers et les pelouses des jardins d’Éole. Ils représentent une alternative intéressante, pour peu qu’on ne soit pas dérangé par le bruit de la voie de chemin de fer toute proche.

Situé entre l’avenue Jean Jaurès et le parc des Buttes-Chaumont, ce quartier accueille la très belle mairie du 19ème et à sa limite, le siège historique du Parti Communiste français, seule réalisation du célèbre architecte Oscar Niemeyer à Paris. Outre les pelouses du parc et les bassins sportif et ludique de la piscine Pailleron, le bas des Buttes-Chaumont ne manque pas d’atouts. Découpé en deux zones principales : Secrétan et Laumière, ce quartier plus calme que le reste de l’arrondissement a beaucoup changé ces dernières années. Il se gentrifie et accueille un nombre croissant de familles avec jeunes enfants, tendance bobo-chic, attirées par son offre de commerces de bouches du bout de la rue de Meaux et ses épiceries bio, notamment dans la jolie Halle Secrétan récemment rénovée. Si les bars du parc des Buttes-Chaumont (Rosa Bonheur, Pavillon Puebla et Pavillon du Lac) attirent chacun leur tribu, Les Chics Types sont devenus le point de ralliement de tous à l’heure du brunch du dimanche. À l’instar de Yaya, plusieurs restaurants branchés y ont également ouvert leurs portes, confirmant l’embourgeoisement de la zone. L’offre immobilière est d’ailleurs à l’image de cette nouvelle sociologie avec beaucoup de très beaux immeubles haussmanniens, notamment à proximité du parc.

Vous n’en avez peut être jamais entendu parler… Et pour cause, grimper la butte Bergeyre se mérite ! Pour atteindre son sommet, vous devrez gravir l’un de ses deux escaliers ou emprunter une petite rue en voiture. Mais le jeu en vaut la chandelle. Dans ce micro-quartier exclusivement résidentiel, dépourvu de commerces et composé de seulement quelques rues perchées en haut de la colline du même nom, vous ne trouverez qu’une poignée de maisons individuelles et de rares immeubles bas abritant de petits appartements. Pour les plus chanceux, les vues sur la capitale et sur Montmartre au coucher du soleil sont extraordinaires. Autre avantage du quartier : son calme. Mais la tranquillité a un coût et l’offre restant très limitée, les prix peuvent être élevés.

Délimité par l’avenue de Flandres d’un côté, l’avenue Jean Jaurès et la rue Manin de l’autre, le quartier est traversé par le canal de l’Ourcq. Très animé et festif de jour comme de nuit, il se montre propice aux balades, aux parties de pétanque et autres pique-niques entre amis et accueille l’événement Paris Plage en été. En remontant, le canal s’ouvre sur l’immense parc de La Villette, poumon vert du nord-est parisien et haut lieu de culture et de loisirs avec sa Philharmonie, son Zénith, sa Cité des Sciences et de l’Industrie, sa Cité de la Musique et son centre commercial Vill’Up. Ce qui frappe dans ce quartier, c’est la diversité de ses habitants. Des populations installées ici depuis des décennies côtoient des familles et des jeunes couples de bobos sans enfants nouvellement arrivés et qui contribuent à lui donner un nouveau visage. Pour s’en rendre compte, il suffit d’observer les files d’attentes devant le MK2 des quais de Loire et de Seine en soirée, ou les terrasses bondées autour de la place Stalingrad, comme à La Rotonde, ou plus haut au Paname Brewery, au Pavillon des Canaux ou à la Maison Becquey. Une effervescence qui remonte de plus en plus vers le nord et Pantin et n’épargne pas la rue Petit et la rue Eugène Jumin, bientôt piétonne. Côté architecture, le quartier regroupe des constructions disparates : immeubles de faubourg, tours des années 1970, édifices haussmanniens, habitations plus récentes… Comme vous l’aurez compris, il y en a pour tous les goûts. Et si le quartier demeure moins cher que d’autres et présente de belles opportunités pour les jeunes couples, les primo-accédants ou les investisseurs, notamment près du métro Corentin Cariou et de la porte de Pantin, il va falloir se dépêcher !